Citations choisies du livre A reformed Stoicism (complément d’article)

Cette publication est un complément de l’article disponible sur le blog : https://unregardstoicien.com/2020/08/15/manual-of-reformed-stoicism-piotr-stankiewicz/

Citations choisies du livre


« Notre récit des faits est plus important que les faits eux-mêmes » (p.19)

« L’origine des misères humaines réside dans la confusion des faits avec notre récit sur les faits » (p.21)

« Le point central du stoïcisme (et le point central de ce livre) est qu’il est de notre obligation et de notre devoir d’en assumer la responsabilité [de notre autonomie]. En un mot, le stoïcisme est un logiciel permettant de gérer correctement nos récits. Le stoïcisme consiste à savoir comment  il faut penser pour s’épanouir. » (p.26)

« La soi-disante « tentation » n’est rien d’autre qu’un amas de récits inutiles » (p.28)

« N’oublions pas : les plus inutiles de tous les récits sont ceux qui présentent un état de fait inexistant comme meilleur que l’état de fait réel dans lequel nous vivons » (p28)

« Ce qu’il [le stoïcisme] nous dit, c’est comment exécuter – de manière experte, excellente et efficace – tout ce que nous avons décidé de faire. Le bonheur stoïcien ne consiste pas en une ligne de conduite spécifique, ni à choisir une valeur spécifique, ni à poursuivre un but quelconque. Il réside plutôt dans la manière dont nous poursuivons ce que nous choisissons de poursuivre. Il réside dans la conscience de soi, dans la définition de nos objectifs et de nos valeurs et dans la persévérance à les suivre » (p.29)

« Nous n’avons pas besoin que le monde nous tende une main secourable ici, aucune bonté du destin n’est requise. Aucune aide d’autres personnes et aucune intervention divine ne sont nécessaires. C’est le noyau du stoïcisme, et cela dépend entièrement de nous, que nous soyons heureux ou non. Ainsi : oui, nous pouvons vivre heureux et bien vivre » (p.42)

« La seule attitude raisonnable et cohérente vis-à-vis de l’argent est de considérer l’argent lui-même comme quelque chose de neutre, mais, en même temps, de considérer notre attitude vis-à-vis de l’argent comme une question cruciale et déterminante pour la vie » (p.50)

« La voie stoïcienne ne consiste pas à anéantir nos besoins et nos efforts, quels qu’ils soient, mais à les définir de telle sorte qu’ils soient en notre pouvoir » (p.58)

« Nos actions ont besoin d’une structure organisée. Elles doivent être alignées sur nos valeurs et servir nos objectifs » (p.74)

« Nous devons vivre comme si toute notre vie dépendait du jour présent […] nous devons vivre et agir comme si le monde entier dépendait de notre conduite aujourd’hui » (p. 83)

« Il n’arrive jamais que le jour présent soit vide et n’offre aucune possibilité de faire quelque chose d’utile et de précieux » (p.87)

« Prendre soin de notre esprit et de notre âme n’est pas un caprice ou une fantaisie. Ce n’est pas un ajout ou un bonus superflu. Il s’agit plutôt d’une condition nécessaire pour faire toute autre chose correctement. Nous ne serons pas un bon partenaire et nous ne pourrons pas bien faire notre travail si nous sommes déchirés par des récits contradictoires. (p.88-89)

« Oui, nous devons être gentils avec les autres, mais nous ne devons jamais perdre de vue nos priorités concernant la manière dont nous sommes utiles et pour qui nous le sommes. Certaines personnes ont en effet besoin de notre aide tandis que d’autres attendent simplement l’occasion de nous charger de certaines de leurs propres tâches » (p.105)

« Nous avons le droit de choisir mais nous avons aussi l’obligation de ne pas regretter une décision une fois qu’elle est prise » (p.119)

« Un stoïcien peut très bien être à la page, porter les derniers vêtements… et tout aussi bien être le premier parmi les non-conformistes. La seule chose qui le rend vraiment et implacablement exceptionnel, c’est qu’il doit toujours décider par lui-même. C’est là le cœur du sujet. Le stoïcisme réformé n’est pas un guide direct pour connaître les vêtements à porter et les appareils électroniques à posséder, mais il nous guide pour que nous prenions nous-mêmes des décisions indépendantes et éclairées. Et plus que cela ! Il nous apprend pourquoi cette autonomie mentale est moralement importante, pourquoi elle constitue notre bonheur et pourquoi elle affecte directement notre capacité à mener une vie agréable.» (p.229)

« C’est le message stoïcien principal : le bonheur n’est rien d’autre que l’effet secondaire de la vie bonne. » (p.297)

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