#1 Pratique du stoïcisme : ce qui dépend de soi et ce qui n’en dépend pas

Cette série d’article constitue mon retour d’expérience sur le Manuel pour les nouveaux stoïciens (A handbook for new Stoics), un livre de pratique du stoïcisme, par Massimo Pigliucci et Gregory Lopez. Pendant une année, chaque semaine, j’expérimente la pratique stoïcienne proposée par le Manuel et vous partage ici mon bilan hebdomadaire. Vous aurez ainsi un aperçu des différents exercices stoïciens et des bienfaits (ou non) qu’ils peuvent vous offrir.

Semaine 1 : ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas (dichotomie de contrôle)

La citation (Épictète)

« Parmi les choses, les unes dépendent de nous, les autres n’en dépendent pas ; en dépendent le jugement, la tendance, le désir, l’aversion et, en un mot, tout ce qui est notre oeuvre ; n’en dépendent pas le corps, la richesse, les témoignages de considération, les dignités et, en un mot, tout ce qui n’est pas notre oeuvre. »

Épictète, Manuel, 1

La pratique de la dichotomie de contrôle

Distinguer ce qui dépend de soi et ce qui n’en dépend pas, en dressant deux colonnes et en choisissant chaque jour un événement qui s’est déroulé le jour-même.

Un exemple : la réunion de travail

Ce qui dépend de moi	Ce qui n’en dépend pas
Être pleinement présent et écouter Éteindre et ranger mon téléphone Prendre des notes Les pensées conscientes, ce que je me raconte consciemment	La réaction des collègues / du client La qualité de la connexion internet Les pensées nerveuses automatiques

Mon retour sur la semaine #1

Comprendre la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas est une pratique fondamentale du stoïcisme. La semaine 1 permet d’intégrer progressivement cette manière de voir, en revenant sur un événement précis dans la journée. Cet exercice me paraît idéal pour quelqu’un qui ne connaît absolument pas le Stoïcisme. En ce qui me concerne, j’ai trouvé cette pratique relativement ennuyeuse, car je pense avoir déjà intégré cette idée dans ma manière de voir les choses.