
Le 29 septembre 2018, l’Université de Londres, en Angleterre, a accueilli la 6ème édition de la Stoicon (Stoic Conference), ce rendez-vous annuel qui rassemble le temps d’une journée des universitaires, des pratiquants et tout autre amateur de la philosophie stoïcienne. Du matin jusqu’à la fin de l’après-midi, les quelque 300 participants ont ainsi pu suivre – moyennant 30 livres l’entrée – un ensemble de conférences portant sur la philosophie du portique. L’événement, bien plus qu’un simple partage de connaissances, fut surtout un moment fédérateur qui a permis de réunir des individus de tous horizons, unis par un même intérêt envers la sagesse stoïcienne. Retour heure par heure sur une journée placée sous le signe du logos.

10h00 : Arrivée à l’université de Londres
En ce samedi ensoleillé, une certaine effervescence traverse le hall de l’université de Londres. Ce n’est pas tous les jours que se trouvent réunis des gens de même sensibilité philosophique. Dans la file d’attente pour s’enregistrer, les échanges sont courtois et gravitent autour d’un même sujet : le stoïcisme. Naturellement, ce microcosme stoïcien génère des rencontres et des discussions plus ou moins passionnées (sans oxymore). Tout le monde n’a peut-être pas à l’esprit l’idéal de fraternité prônée par Marc-Aurèle, mais ce dernier n’agirait pas autrement en de telles circonstances. « Ma nature à moi est raisonnable et sociale, dit-il. Ma cité et ma patrie, en tant qu’Antonin, c’est Rome ; en tant qu’homme, l’univers. » (VI. XLIV.) ; ou encore « Prends garde de ne jamais avoir envers les misanthropes les sentiments qu’ont les misanthropes à l’égard des hommes » (VII. LXV).
Certains pourraient s’attendre à ce que ce genre d’événement attire un profil-type (des professeurs à la retraite, des artistes en quête de sens, des « bobos » de la classe moyenne supérieure…). Il n’en est rien. À vue d’œil, aucun groupe caractéristique ne se démarque absolument. L’audience est tout aussi bien composée de jeunes et de seniors (en majorité relative) que d’hommes et de femmes. Les styles vestimentaires sont tout aussi variés, allant de la tenue décontractée au plus élégant en passant par le casual chic. Diverses professions sont représentées : du web designer à l’électrotechnicien en passant par le professeur d’université en sciences dures. En somme, les prédéterminations nécessaires pour s’intéresser au stoïcisme contemporain ne semblent pas se réduire à la trajectoire professionnelle.
10h30 : John Sellars & Tim LeBon. Accueil et compte-rendu de la semaine stoïcienne
Assez rapidement, les participants prennent place sur les sièges disposés dans l’élégante salle de conférence. John Sellars, maître de conférences en philosophie au College de la Royal Holloway de l’Université de Londres, endosse avec brio le rôle de présentateur pour cette journée, qui se déroulera ainsi : de 10h30 à 12h30, quatre conférences de 30 minutes ; puis la pause du midi de 12h30 à 13h30, durant laquelle les participants pourront reprendre des forces grâce au généreux buffet ; finalement, l’après-midi, avec deux sessions d’une heure en petit comité (une cinquantaine de personnes au maximum), qui prendront la forme de séminaires. Il y aura au total huit thèmes d’étude possibles et chacun devra en choisir deux (de 13h30 à 14h30, puis de 15heures à 16 heures). Il faut donc se décider en fonction de ses intérêts. Le rendez-vous doit se conclure avec l’intervention d’Anthony Long, professeur émérite, philosophe et spécialiste des lettres classiques.
Tim LeBon est le véritable premier intervenant de la journée. Diplômé de philosophie, coach de vie et psychothérapeute, il vient présenter les conclusions des études menées sur les participants des six précédentes éditions de la Stoic Week. C’est l’occasion pour lui de souligner les bienfaits de l’expérience, qui apporte des émotions positives durables (au moins trois mois) et parfois… inattendues. L’enquête menée montre ainsi que le zeste (l’entrain, l’enthousiasme) est le sentiment qui a le plus augmenté chez les personnes ayant pris part à cette semaine de pratique intensive. Ces dernières ont aussi eu un regain d’espoir, une perception plus grande du sens de leur vie et davantage de persistance dans leurs pensées et leurs actes. Ces résultats empiriques invitent à revenir sur certains préjugés classiques, à savoir que le stoïcisme n’encourage ni à la passivité, ni à la résignation, ni à s’isoler des autres, ni à devenir l’égal d’un objet inanimé sans états d’âme.
11 heures : Catharine Edwards. Imaginer le pire : les stratégies de visualisation dans les lettres de Sénèque
Après cet exposé sur le stoïcisme contemporain, Catharine Edwards, spécialiste notoire de Sénèque et professeur d’histoire ancienne et classique, a choisi de présenter son étude des correspondances de celui qui fut le précepteur de Néron : « je vais me concentrer ce matin sur une stratégie particulière que Sénèque recommande comme partie de la pratique stoïcienne. Elle consiste à imaginer une scène donnée de façon réaliste pour mieux comprendre nos dispositions mentales et se débarrasser de nos émotions négatives, notamment la peur de la mort et la souffrance. » Les extraits choisis ont mis en évidence des scènes très vivides qui décrivent des situations que l’on jugerait a priori dramatiques : scènes de maladie, de torture, de souffrance, d’emprisonnement, de mort… Pourtant, explique Catharine Edwards, c’est justement en se confrontant à ce genre de scène que l’on évite d’y être trop dépendant le jour où un tel événement arrive : « Sénèque nous invite à répéter ces images dans notre esprit de façon régulière. Il souligne le pouvoir de telles images pour empêcher les émotions négatives. Il défend l’idée que nous pouvons devenir habitués à ces images et être capable de résister à leurs effets. Une large partie du mal consiste en son caractère de nouveauté, écrit-il ». La visualisation négative, répétée au quotidien, ôterait alors au mal présumé sa qualité de nouveauté, s’il venait à arriver.
11h30 : Kai Whiting : Stoïcisme et développement durable
Après l’éthique, la politique. Kai Whiting est maître de conférences à l’Université de Lisbonne, au Portugal. Son argument est le suivant : on ne saurait suivre pleinement les préceptes stoïciens sans veiller au développement durable, défini par la Commission Brundtland de l’ONU comme « un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Pour le conférencier, la logique est simple. L’opposé du développement durable correspond précisément aux vices définis dans le stoïcisme. Par exemple, l’avidité qui fait que les Occidentaux consomment bien plus que les ressources terrestres ne le permettent s’oppose au contrôle de soi et à la vertu de la justice, qui voudrait que les richesses soient partagées avec les plus nécessiteux. Et si nous n’osons pas nous opposer à cela, alors nous faisons preuve de lâcheté, ce qui s’oppose au courage. Et si nous ne sommes pas certains de la façon dont nous devons nous y prendre pour changer les choses, alors nous faisons preuve d’ignorance, ce qui s’oppose à la connaissance : « ainsi, la seule façon d’occuper cet espace politique se fait à travers la vertu, parce que l’opposé, ce sont les vices. »
Kai Whiting propose alors une vision politisée et moderne du Stoïcisme, où l’action politique coexiste avec le développement personnel : « le personnel est politique ». Nos choix de consommation doivent se faire en adéquation avec nos valeurs. « Vous voulez changer le monde ? Arrêtez d’acheter de la merde ! C’est aussi simple que ça. […] Quand je choisis d’acheter ce t-shirt ou cette chemise, je dis quelque chose. Je dis que je suis ok avec les ateliers de misère, que c’est ok d’abuser les gens, c’est ok d’acheter certaines marques dont je sais qu’elles ont été faites par des esclaves au Brésil. Le personnel est politique. » Sa vision du stoïcisme pour le 21e siècle consiste alors à la fois en des choix responsables mais aussi en une implication politique plus grande : faire du volontariat, participer à des projets sociaux pour aider les plus démunis, réfléchir aux conséquences de chacune de nos actions à l’échelle sociétale/globale…
12 heures : Antonia Macaro : à quel point le Stoïcisme est-il bouddhiste ?
Dans un tout autre registre, Antonia Macaro, psychothérapeute existentielle et travailleuse sociale auprès des gens dépendant aux drogues et à l’alcool, a souhaité mettre en évidence les similitudes qui existent entre le bouddhisme et le stoïcisme. Ainsi, les deux systèmes partagent un même diagnostic sur la condition humaine : nous ne percevons initialement pas correctement les choses. Dans un cas, nous avons des défauts de perception (trop grande confiance en ses sens, ses pensées, ses croyances) ; dans l’autre des jugements erronés qui se fondent sur des prénotions du bien et du mal. Dès lors, il est nécessaire de corriger nos erreurs pour progresser vers la sagesse. Il faut pour cela voir les choses clairement : reconnaître que la vertu est le Bien unique dans un cas ; vivre en appréciant l’impermanence des choses dans l’autre (avec le concept de dukkha).
Ce qu’il faut retenir de cette comparaison, c’est que les deux systèmes nous invitent à réfléchir aux valeurs, à rechercher la vérité et à maintenir un sage scepticisme. Outre la vision claire des choses, il convient également de vivre éthiquement. Dans chacune de nos actions, il faut se détacher de l’illusion, de l’avidité, de l’aversion (bouddhisme) et avoir des intentions vertueuses (stoïcisme). Finalement, il faut parvenir à surmonter les habitudes néfastes qui sont ancrées en nous en adoptant une pratique quotidienne. Les deux doctrines invitent ainsi à sortir de nos automatismes pour pouvoir nous comporter de façon véritablement éthique. Bien entendu, la conférencière a rappelé qu’en dépit de ces symétries, de grandes différences demeurent entre ces deux philosophies.
12h30 – 13h30 : Pause méridienne
Lors de la pause méridienne, les participants ont pu profiter d’un généreux buffet, puis aller mirer plus en détails l’œuvre de l’artiste Diego Ulrich, présentée au rez-de-chaussée. Inspirée de la dichotomie de contrôle d’Épictète, la réalisation en forme de diamant était composée de larges bandes en bois, distordues, sur lesquelles étaient inscrites en lettres capitales « men are disturbed not by things but by the view which they take of them » (« ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur ces choses »). En guise de nourriture intellectuelle, la chaîne de librairies Waterstones avait disposé un petit stand pour vendre quelques ouvrages du stoïcisme contemporain. Bien entendu, les auteurs en présence se sont proposés de dédicacer les acquisitions. Au premier étage, les bibliophiles et autres amateurs pouvaient également se ravir de l’exposition de rares ouvrages stoïciens, sortie des collections de la bibliothèque du Senate House pour l’événement. On y trouvait par exemple des éditions du XVIIe siècle des œuvres de Sénèque, Cicéron ou Marc-Aurèle.
L’après-midi, les séminaires et discussions ont eu lieu dans les salles adjacentes au hall principal. Il y avait au total huit thèmes possibles. Chaque participant devait en choisir deux, de 13h30 à 14h30, puis de 15 heures à 16 heures :
- Marc Aurèle : comment penser comme un empereur romain (Donald Robertson)
- Comment Sénèque peut vous aider à gérer votre colère et frustration (Tim LeBon)
- Le cœur stoïcien : Stoïcisme et relations entre partenaires (Greg Sadler)
- La bonne application des préconceptions : soigner « la cause de tous les maux de l’humanité » (Greg Lopez)
- La rationalité stoïcienne dans un monde irrationnel (Walter Matweychuk)
- Le bonheur stoïcien et le bonheur aristotélicien (Chris Gill et Gabriele Galluzzo)
- Leçons de leadership stoïcien chez Sénèque (Liz Gloyn) & une approche stoïcienne du voyage et du tourisme (William Stephens) (les deux discussions forment un seul choix)
- Comparaison du Stoïcisme et du minimalisme : deux chemins vers la vertu (Dan Lampert) & Deux grandes interprétations erronées du stoïcisme : ascétique et conservatif (Piotr Stankiewicz) (les deux discussions forment un seul choix)
Pour ma part, j’ai choisi de suivre le séminaire n°3 de Greg Sadler, ainsi que le n°4 de Greg Lopez. Je ne serai donc pas en mesure d’évoquer les autres présentations.
13h30 – 14h30 : Le cœur stoïcien : Stoïcisme et relations entre partenaires (Greg Sadler)
Greg Sadler est l’un des rédacteurs de Stoicism Today, le producteur de la série Half Hour Hegel et le président à l’échelle locale de la Société des Philosophes en Amérique (SOPHIA). Ses travaux cherchent à rendre la philosophie accessible aux non-initiés. Sa présentation s’est voulue interactive et s’est appuyée sur l’un de ses récents articles (traduit ici). Greg Sadler a d’abord interrogé nos attentes dans les relations. « Qu’est-ce que les gens cherchent actuellement dans les relations amoureuses ? “Des rétributions sexuelles !“ » ont répondu certains ; « Quelqu’un pour partager l’addition », ont surenchéri d’autres. Stoïque, et prenant part avec humour à ces réponses ayant déclenché un rire collectif, l’intervenant a ainsi entretenu une agréable interactivité avec son auditoire au fur et à mesure de son argument.
Que retenir de ce séminaire long de soixante minutes ? Eh bien, la relation amoureuse appartient souvent au registre des indifférents préférables et n’a rien à voir, dans l’immédiat, avec le Bien unique. Pour autant, la vertu ne saurait faire l’économie d’une sage gestion des indifférents préférables. Aussi, dans ses relations, il est nécessaire de suivre la nature et d’agir avec courage, justice, prudence et sagesse. Cela implique de prendre de la distance avec ses impressions (par exemple : ne pas idéaliser la personne), de se concentrer sur ce qui dépend de soi pour construire une histoire commune, de comprendre son rôle en tant que conjoint, de ne pas avoir des attentes ou désirs irrationnels envers l’autre, d’avoir une vision claire de ses émotions, de renforcer celles qui sont positives et de pratiquer cela au quotidien pour acquérir de bonnes habitudes et progresser étape par étape.
15 heures – 16 heures : La bonne application des préconceptions : soigner « la cause de tous les maux de l’humanité » (Greg Lopez)
Le deuxième atelier de travail portait sur un tout autre thème, celui des préjugés/prénotions (ou préconceptions), et était animé par Greg Lopez, membre de l’équipe Modern Stoicism, fondateur du NYC Stoics, cofondateur du site The Stoic Fellowship et co-organisateur de la Stoicon 2016 (entre autres !). La présentation a su rendre accessible la technicité de son argument. L’idée est que nous avons tous des prénotions naturelles de certaines choses qui viennent non pas de la réflexion, mais de l’expérience. Ces préconceptions sont en quelque sorte inconscientes et servent de fondement à la réflexion. Il est nécessaire de les retravailler pour penser de façon juste. De manière toute aussi interactive que dans le premier atelier, Greg Lopez a alors demandé aux participants de définir le bien et le mal, ou tout du moins de rendre conscient à travers les mots les préconceptions du bien et du mal que chacun pouvait avoir. Il semblait alors difficile d’obtenir un consensus sur une définition. C’est là qu’intervient la méthode Épictète, qui repose sur la logique.
Si on suit cette méthode pour l’éthique par exemple, il faut suivre les étapes suivantes. D’abord identifier les conditions pour qu’une chose soit nécessairement bonne ou nécessairement mauvaise. Ensuite appliquer ces conditions à des cas particuliers. Finalement, agir et ancrer les préconceptions qui nous sont les plus claires après réflexion. Pour donner un exemple concret, si ma préconception du bien inclut que le bien a le goût du poulet (comme l’un des participants l’a subtilement soutenu de façon rhétorique), et qu’en même temps je suis d’accord pour dire que la justice est un bien et que la justice n’a pas le goût de poulet, alors je devrai éliminer la condition « goût de poulet » de ma définition du bien. Parallèlement, comment savoir si la mort est un mal ? Si pour moi l’une des qualités du mal, c’est qu’il désigne des choses qui doivent être évitées, alors je peux suivre le raisonnement suivant.
Si quelque chose est mal, il faut l’éviter (préconception).
Si la mort est mauvaise, alors il faut l’éviter.
Si la mort est à éviter, alors elle peut être évitée (car ce qui ne peut être évité, n’est pas à éviter).
Donc, si la mort est un mal, elle peut être évitée.
La mort ne peut être évitée.
Donc, la mort n’est pas un mal.
Bien entendu, il est possible de questionner le fond de cette logique, mais elle est formellement valable.
16h10 – 17 heures : Anthony Long : Stoïcismes ancien et moderne
Invité d’honneur de cette édition, Anthony Long est un professeur émérite de Grec, lettres classiques et de philosophie. Il est impliqué dans le développement du stoïcisme contemporain et a publié plusieurs ouvrages comme How to be Free : An Ancient Guide to the Stoic Life (Comment être libre : un ancien guide de la vie stoïcienne). Au cours de sa conférence (retranscrite ici), au cœur du prestigieux hall Beveridge, il est revenu sur trois idées principales : la beauté de la vertu, l’utilité sociale et la connectivité cosmique.
Pourquoi la vertu est-elle considérée comme belle ? Car elle est la condition d’une vie vécue en harmonie avec la nature. Elle est aussi le résultat de notre prohairesis (volonté, choix, décision ou intention), et, finalement, la condition de notre bonheur : « la vertu est centrale à l’épanouissement de notre vie humaine. » L’utilité sociale, pour sa part, est l’une des caractéristiques qui distingue le Stoïcisme de l’Épicurisme. Les Stoïciens encouragent l’action sociale et politique en vue du bien commun. Enfin, la connectivité cosmique est une forme de conscience qui permet de resituer les événements dans l’ordre de leur enchaînement causal et d’être ainsi aligné sur ces derniers, de sorte qu’ils n’apparaissent pas mauvais ou biens en soi, mais indifférents.
17 heures – minuit : les OFF et prolongements du rendez-vous
Je pense qu’il convient de terminer cet article sur l’aspect « humain » de l’événement. Au fur et à mesure de la journée, certains participants ont pu sympathiser avec d’autres : des rencontres qui sont en complète adéquation avec l’esprit de la Stoicon. Pour ma part, j’ai eu la chance de rencontrer six autres jeunes de mon âge (de 23 à 30 ans environ), venant des États-Unis d’Amérique, d’Écosse ou encore d’Angleterre. Malgré le fait que j’étais le seul dont la langue maternelle/du quotidien ne soit pas l’anglais, cette joyeuse rencontre nous a tous permis de revenir sur le déroulement de la journée, notre pratique du stoïcisme, nos réflexions en la matière. Nous avons ainsi prolongé, en quelque sorte, l’événement en OFF autour d’un bon repas d’abord, d’une bonne bière ensuite (comment ça, c’est épicurien ?). Et à en juger les retours sur les réseaux sociaux, nous n’étions pas les seuls à agir ainsi et à nouer de nouveaux contacts ; car la Stoicon permet aussi cela, de rapprocher des camarades de pensée normalement séparés par la distance.
DIAPORAMA






























































Merci pour ce compte rendu très riche.
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Cela me remplit de joie de voir le cosmopolitisme stoïcien en action ! L’atelier de Greg Lopez sur les préconceptions avait l’air très très intéressant. Ils sont tellement forts ces organisateurs qu’ils ont réussi à glisser un exercice pratique en plein cœur de la Stoicon, devoir choisir deux ateliers parmi les huit et donc se détacher du regret de ne pas pouvoir assister à tous ! Merci pour ce retour. Le niveau est élevé et très pro, et on a du travail côté francophone pour mettre en place un séminaire de cette qualité.
Jérôme
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Haha, oui je me suis fait la même réflexion pour les ateliers d’étude à choisir ! En même temps, c’était la seule solution (intelligente qui plus est) pour couvrir une vaste palette de sujets en un temps restreint, sans rien imposer. C’est vraiment un événement que je recommande en tout cas. Et si un jour, on a une Stoicon à la française… ça fait rêver
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Un ami stoicon m’a fait parvenir le compte rendu de votre journée. D’abord sceptique je suis de plus en plus intéressé du fond de ma campagne nantaise (France). Au plaisir de vous lire de nouveau.
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